J' ai ouvert la porte, tu as couru vers moi, il est vrai
que tu connais bien la maison, 15 jours avec moi
pendant que tes maîtres sont en vacances, j' ai instalé
ta couverture vers la cheminée, tu étais bien, la 1 ère semaine,
tu mangeais, prenais tes médicaments, le soir je t' instalais
au pied de mon lit, arrive la 2 ème semaine, il me semble
que ta santé se dégrade, tu as de la peine à souffler,
à marcher, je dois te porter, je me fais du soucis, j' envoye
un message à Kathy, elle me rassure, arrive le dernier
vendredi, dans 24 heures, tu vas retrouver ta maison....
le sort en a voulu autrement, le vendredi soir vers 18 h 45
tu fais quelques pas et là tu tombes, ton petit coeur a cessé
battre, je suis en panique, je fais les 100 pas, j' appelle Morgane,
j' appelle ma fille, qui fait un message , le courage d' annoncer
que Nelson nous a quitté à des amis qui sont à 4000 km
c' est horrible, le cri de désespoir de ma pauvre Kathy.
Arrive le samedi, le retour, j' ai préparé Nelson, je lui ai fait
un linceuil, mis des bougies autour de lui et attendu avec ma fille tard
dans la nuit le retour de Kathy et Fabrice. Qui de nous quatre étaient
le plus malheureux ? tous
Le lundi un petit passage chez moi, pour aténuer sa peine Kathy m' a demandé si elle pouvait voir
Helmut, bien sûre m' a dit dit Muriel, je vais venir
Un couple bien chagriné malgré la visite de Helmut